Pour ce week-end, le choix était simple : semi-marathon de Nuaillé ou 40e marathon de Paris.
Huit athlètes de notre club avaient décidé de parcourir le circuit mythique du marathon de Paris. Même si les fortunes de chacun furent diverses, ils ont tous souffert des cohortes de coureurs (57.000 coureurs inscrits, 46.200 dossards retirés, d’où une certaine difficulté à progresser) et une grosse chaleur les a fortement gêné (elle a contrasté avec la météo de la veille : pluie et froid sur Paris !) A partir du 30e km, les coureurs ont commencé à marcher voire à abandonner.
Malgré cela, ils sont tous satisfaits d’avoir atteint la ligne d’arrivée.
Pour amener tous ces athlètes, deux entraîneurs étaient sollicités : Alain Roselet et Pascal Mosso. Ce dernier a accepté de résumer la préparation.
« Pour l’entraîneur, le jour du marathon est très stressant. J’attends avec impatience et avec un peu d’appréhension le résultat de l’aventure. Quatre filles et un garçon qui partent pour des objectifs différents (pas facile la mise en place des objectifs) mais un même état d’esprit : le bonheur de courir, de passer cette ligne d’arrivée.
Cinq individualités pour une cause collective. Un entraînement (construit au fil des sensations) parfaitement maîtrisé par les athlètes, à raison de 4 séances par semaine. Des sorties longues, très longues, de nombreux, de très nombreux tours de pistes, beaucoup de discussions (oui !) et tout ça, dans la bonne humeur !
Reste le moral, mais là je n’ai aucun doute, ils l’ont. Valérie, Delphine, Christelle, Régine et Frédéric pour un moment inoubliable ».
La première à avoir terminé est Christelle Baradeau en 3:36:55. Ensuite, Frédéric Le Guilloux est arrivé en 4:05:38, satisfait de l’amélioration de son temps par rapport à son précédent marathon.
Tout comme Frédéric, pour Patrick Crasnier, c’était son second marathon mais avec 39 ans d’intervalle. Un second premier marathon en somme. Il a suivi la préparation d’Alain Roselet, qu’il a effectuée avec plaisir et sérieux autant que possible, avec ma moitié, Sophie, et aussi Hervé Féret et Jean-Bernard Cadot. Avec l’avant dernière semaine, un peu de fatigue a commencé à naître. A l’approche de l’épreuve, il ne ressentait pas trop de stress, un sentiment de tranquillité pour en garder un peu pour les 10 derniers kilomètres ( ça c’est dans la tête ). Pour le temps, il escomptait moins de 4 heures, ce sera 4:16:29.
Régine Wambach avait déjà participé au marathon de Paris de 2013, Rassurée par sa préparation, elle souhaitait améliorer son temps, qui était de 4:25:00 et arriver entre 4:13 et 4:15. Ce sera un peu plus avec 4:31:18.
Arrivée au même moment, Valérie Bonneau a couru son tout premier marathon. Pour sa part, elle s’est sentie prête car la préparation a débuté en janvier et le groupe a suivi progressivement de belles & longues sorties. Pas mécontente d’arriver à l’échéance même s’il y a eu un peu de stress. Surtout après des petits rappels à l’ordre de son corps…
Pascal leur a dit qu’elles (Régine et Valérie) pouvaient le parcourir en 6 au km (10 km/h) soit environ 4 h 15. Si elle souhaite pleinement atteindre cet objectif (mais que dirons ses jambes ?), sa volonté première est de bien le vivre et de finir !
En tout cas, quelque soit le résultat dimanche, cela aura été une aventure de groupe intéressante, enrichissante avec cet objectif commun : le marathon. On se découvre soi-même.
Merci à Pascal et nos coachs en général qui nous supportent, nous conseillent, nous accompagnent. Et leur patience (on les gave avec nos bobos, nos doutes !).
Maintenant reste à nous souhaiter un temps agréable… (courir 1 heure sous la pluie, ça va… plus c’est pas sympa !).
Delphine Le Guilloux est arrivée en 4:40:24, suivie d’Hervé Féret en 5:41:55 et de Sophie Touchais, l’amie de Patrick en 4:43:30. De son côté, Jean-Bernard Cadot n’avait pas défini de temps, il avait la ferme volonté de terminer ce marathon, ce qu’il fit en 5:58:37. La fatigue l’a obligé à marcher à la fin.
Un grand merci à tous les athlètes et entraîneur pour leur contribution.
Résultats : ICI.
Après Paris, Olivier Bourget participera en fin de semaine au marathon nocturne de Bordeaux et une semaine après Aurélie et Emmanuelle Dernoncourt, Vincent Cadeau et Malinge seront au marathon de Nantes.
Sur le semi-marathon de Nuaillé, ils étaient 45 de notre club à s’aligner au départ. Chez les hommes, Jean-François Perroteau s’est montré le plus rapide. Il finit 13e en 1:13:51. Ce résultat lui permet d’être qualifié. Jérémy Rivron le suit à la 25e place en 1:16:46 et Jérôme Berger 104e en 1:24:58.
Chez les féminines, Séverine Crespin se classe 327e en 1:32:49, Géraldine Cornet est très proche. Elle finit 352e en 1:33:32 enfin Karine Panaget est 404e en 1:34:41, Toutes les trois ainsi que Marina David et Lydie Loubeau sont qualifiées. A noter qu’Ozgul Yesileta et Samira Maghnouji, qui sont arrivées au club en septembre dernier, ont réalisé leur premier semi-marathon en 2:18:59.
Sur le 8 km, seul Aurélien Doublet s’est présenté. Il termine 6e en 29:09.
Résultats : ICI.