Samedi en fin d’après-midi, sur le parcours du 24 km de la Grammoirienne, Philippe Joubert s’est classé 19e en 1:52:33, Jessy Nivet 21e en 1:53:24 et Jean-Pierre Hartuis 42e (1er V 3) en 2:01:12.
Pour Philippe Hardy, qui s’est élancé sur le 24 km, tout s’est bien passé jusqu’au 16e kilo. Il est à une moyenne de 5’15 environ. C’est à ce moment que tout s’est gâté. Avec un groupe de 6 coureurs, il loupe un flèchage sur la gauche (celui qui les dirige vers le fossé, où il a failli laisser une running, en s’enfonçant magistralement dans la gadoue jusqu’à mi-mollet….).
Résultat : au bout d’un bon kilomètre sans repère de fléchage et de coureurs devant eux, ils font demi-tour.
Le moral en prend un coup et son physique aussi avec le passage du fossé : un kilo de boue à soulever avec ses mollets, cela n’est pas simple. Au 20e, (sans le surplus des 2 km environ), il est à 6’23 au kilo. Il décide donc de marcher pour récupérer et finit en marche active … à 7′ au kilo.
Classement avec le grupetto des 3 derniers en 2 h 39. Pas de déception ressentie pour autant Il a achevé la course et et c’est le principal. Ce sont les aléas du trail. Il aura couru 26,500 km environ. Maintenant, place à la récupération.
Le lendemain, parmi 687 arrivants, Carole Mosso a obtenu la 155e position (5e V1 F) en 3:32:42 sur le marathon de Poitiers. Après un 3.000 m. aux interclubs, elle a décidé d’enchaîner sur une parcours plus long avec son tout premier marathon. Elle a franchi la line d’arrivée après une course qui a constitué pour elle une belle expérience et qui s’avère aussi être exigeante.
Ils étaient plus nombreux au bord de mer : 3.521 arrivants au marathon du Mont-Saint-Michel et parmi eux 6 athlètes de l’ASCSB.
Jérôme Berger arrive 155e en 3:04:27, ce qui lui permet d’être qualifié pour les championnat de France. Nicolas Fonteneau se classe 307e en 3:15:35, Olivier Bourget 600e en 3:28:56, Fabrice Poignard 660e en 3:29:44, Franck Jolivet 898e en 3:36:04 et Vincent Leray 919e en 3:36:36.
Jérôme nous raconte sa course :
Pour lui, il s’agit du 3ème marathon, une journée pas comme les autres.
Tout commence à 5 h du matin en regardant le ciel : pluie et vent ! La journée s’annonce compliquée !
Arrivée à Cancale, il faut se réchauffer en attendant le départ.
Dans le sas il est dans sa bulle, concentré comme jamais sur sa course.
Au coup de pistolet, c’est parti pour 42.195 km. Il se cale très vite à 4’20 au km. Au 5 km, il discute avec un coureur, Olivier, qui lui annonce son objectif de 3 h 05. Ils décident de courir ensemble.
Le vent les gêne mais ils maintiennent la même cadence. Ils passent le semi-marathon dans les temps. Au 28 km, il se dit que la course commence réellement ! Il est bien malgré ce sacré vent qui est toujours présent et en prime de 3/4 face ! Il désire accélérer, mais l’expérience de Vannes et son compagnon d’un jour le font rester dans l’allure.
Au 30 km, Olivier est dans le dur, Jérôme se place devant et lui dit de s’accrocher, 2 km plus loin il va mieux et ils continuent leur effort. Au 35 km, les rôles s’inversent. Jérôme est en train de lâcher dans la tête ! Ras le bol de voir le Mont Saint-Michel qui lui paraît toujours aussi loin ! Olivier doit le sentir et à son tour se place devant lui et le motive à rester avec lui. Jérôme sert les dents et se dit qu’il ne s’est pas taper 8 semaines d’entraînement pour craquer si près du but et de son objectif : 3 h 05 et la qualification pour les France à Rennes) !
Il se concentre sur sa foulée et arrête de regarder ce sacré Mont qui le nargue !
36e, 37e, 38e, ça y est, la volonté, la gnac est revenue. Il regarde sa montre et constate qu »ils sont toujours dans le tempo, ça commence à sentir bon ! Au 40e, ils maintiennent leur effort et commenent à reprendre de nombreux coureurs qui ont du mal à finir.
Dernière ligne droite, il donne un dernier coup de collier et passe la ligne d’arrivée. Là, il découvre le temps à sa montre : 3 h 04 ! (3 h 04’27 » temps réel). Il a gagné son pari de battre son record personnel (3 h 09’30 ») et de se qualifier pour les championnats de France V 1.
Avec beaucoup d’émotion, il se congratule avec Olivier, son compagnon éphémère de course.
Il est 12 h 30, il se trouve dans la navette, qui le ramène à Saint-Malo. Fatigué mais heureux et déjà à se dire vivement Rennes avec l’objectif de se rapprocher de la barre des 3 h 00. Mais pour l’instant, il savoure et pense à la récupération et surtout à UNE BONNE BIERE !
Enfin aux 20 km marche de Marmagne, Nelly Dréan obtient la 4e place aux interrégionaux avec un temps de 1:57:26, soit un record battu de 20 minutes et une qualification pour les France en juillet prochain.